Elle s’imaginait couturière, ses parents l’orientent sur un «vrai métier». Devenue technicienne en radiologie, Ariane Delabays achète, avec son premier salaire, une machine à coudre, renouant avec sa passion première du textile en suivant des cours du soir. Son histoire d’amour avec le couvre-chef naît à Londres lorsqu’un photographe repère son port de tête et lui fait porter le chapeau pour une série de photos. «La couture obéit à des règles, elle est régie par des patrons. Avec les chapeaux, j’ai découvert une infinité de matières à travailler en trois dimensions.» Elle se formera au métier de modiste à la School of Fashion Design de Boston, avant de parfaire son art en multipliant les stages à travers l’Europe. Forte de ces expériences, la femme de tête se lance avec optimisme dans l’aventure risquée de l’artisanat.
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